Trésorerie d’entreprise : pourquoi et comment la valoriser ?

Pendant longtemps, la trésorerie a surtout été considérée comme un matelas de sécurité : une réserve mise de côté pour absorber les imprévus et garder une marge de manœuvre.

Un réflexe essentiel, mais qui ne répond pas toujours aux besoins du quotidien.

Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises cherchent à tirer davantage parti de cet argent disponible.

Pour une entreprise, conserver une réserve reste indispensable. Elle permet d’absorber les imprévus (retard de paiement, dépenses exceptionnelles, aléas de marché) et de sécuriser la continuité de l’activité. C’est ce qui rassure les dirigeant(e)s, les partenaires, mais aussi les collaborateurs qui savent que l’entreprise dispose d’une marge de manœuvre.

Mais la trésorerie ne joue pas seulement un rôle défensif. Bien utilisée, elle peut aussi devenir un levier offensif et accélérer le développement de l’entreprise :

• financer un recrutement stratégique, pour renforcer une équipe commerciale ou technique au bon moment ;
  
  
• investir dans du matériel ou un nouvel outil qui améliore la productivité ;
  
  
• saisir une opportunité de marché plus vite que les concurrents, sans attendre un financement externe ;
  
  
• réduire la dépendance au crédit bancaire, parfois long et coûteux à obtenir.
  
  

Autrement dit, la trésorerie n’est pas uniquement un filet de sécurité : c’est aussi un outil de souplesse et de développement, capable de soutenir les projets structurants tout en sécurisant le quotidien.

Sur le papier, la trésorerie est un pilier de la stratégie financière. Dans la réalité, elle demeure pourtant sous-exploitée, en raison de différents freins.

• Des fonds qui restent immobiles : par prudence, beaucoup d’entreprises laissent leur trésorerie sur le compte courant, sans chercher à en tirer davantage de valeur.
  
  
• Une complexité perçue : certaines solutions financières paraissent réservées aux grandes structures ou nécessitent un suivi d’expert. Les TPE/PME hésitent à s’y engager, par manque de temps ou de ressources.
  
  
• Des arbitrages difficiles : bloquer une partie de ses liquidités soulève toujours une question (« Et si j’en avais besoin demain ? »). Résultat : la sécurité l’emporte souvent sur l’efficacité.
  
  
• Un besoin de flexibilité : dans un environnement incertain, les dirigeant(e)s privilégient la disponibilité immédiate des fonds. Mais cette trésorerie excédentaire reste alors passive.
  
  

Ces freins montrent que la gestion de trésorerie est encore largement tournée vers la sécurité. Pourtant, des solutions existent pour la rendre plus efficace, sans sacrifier la flexibilité.

Historiquement, les options les plus connues pour activer une partie de la trésorerie sont bancaires :

• Les livrets professionnels
  
  

  Une partie des fonds peut être placée sur un livret dédié, qui génère une rémunération prédéfinie. L’argent reste disponible à tout moment, ce qui en fait une option souple mais aux rendements généralement limités.
  
  

• Les comptes à terme (CAT)
  
  

  Ils consistent à bloquer une somme pour une durée fixée à l’avance, en échange d’un rendement garanti. Intéressants pour les entreprises disposant d’une visibilité financière, mais contraignants en cas de besoin urgent de liquidités.
  
  

Ces solutions restent pertinentes, mais elles obligent toujours à arbitrer entre disponibilité et rentabilité.

Mais toutes les solutions ne passent pas par la banque.

En parallèle, des modèles inspirés de la consommation courante se sont développés :

• Le cashback : une partie des dépenses réalisées avec une carte est reversée au client, directement sur son compte.
  
  
• Les programmes de fidélité : points, réductions ou avantages financiers liés à l’usage répété d’un service.

Certaines solutions récentes se situent à la frontière entre ces deux logiques.

C’est le cas de la Rémunération de compte Qonto.

Elle ne repose pas sur l’argent laissé immobile, mais sur l’usage actif du compte.

Comment ça fonctionne ?

• Les fonds restent sur le compte courant, disponibles à tout moment.
  
  
• Une rémunération est calculée sur le solde, mais elle est conditionnée à l’usage actif du compte (par exemple un nombre minimum de transactions).
  
  

Ce n’est pas un produit bancaire classique, où l’argent « travaille » seul. C’est une approche hybride qui récompense l’activité sans immobiliser les fonds.

• Un commerçant garde un matelas de sécurité pour couvrir ses périodes creuses. Sa trésorerie reste disponible, mais lui génère un complément chaque mois.
  
  
• Une PME en croissance prépare un investissement. Elle conserve ses fonds sur son compte, tout en bénéficiant d’une rémunération liée à ses opérations courantes.
  
  
• Un indépendant doit garder ses liquidités disponibles pour ses charges sociales et fiscales. La rémunération de compte lui apporte un coup de pouce supplémentaire, sans rien changer à sa façon de travailler.

L’idée n’est pas de remplacer un livret ou un placement bancaire, mais d’offrir un avantage simple et direct, parfaitement adapté au quotidien des pros.

Pour aller plus loin et optimiser vos cashflows, découvrez toutes les solutions de gestion de trésorerie Qonto.